Les Dobacaracol caracolent avec l’énergie d’un volcan (TAGADA TSOIN TSOIN - Tu piges ? 2)
Concert . Doriane et Carole se sont rencontrées au Québec et forment un duo étonnant où se mêlent chants et percussions afro.
Dobacaracol. Qu’est-ce donc, ce son original qui résonne et reste en tête ? Un groupe originaire du Québec et des chansons à l’image de ce son. Deux pièces maîtresses, Carole et Doriane, deux chanteuses accrochées à leur jumbé. Leur rencontre tient de l’improbable : un ami commun les présente lors d’une rave en 1998, au milieu de 20 000 personnes. Comme aucune des deux n’aime la techno, elles se mettent à parler « pas seulement de musique, mais aussi de voyages, de tout et de rien », explique Carole. « Et le lendemain, Doriane est arrivée chez moi, avec sa guitare puis on a commencé à jouer de la musique pour le plaisir. » C’est « un coup de foudre amical avant qu’il ne soit musical », avoue la chanteuse.
Doriane et Carole, Doba et Caracol pour reprendre leurs surnoms, vont alors évoluer au grès des vents et des rencontres. Elles chantent en s’accompagnant aux percussions dans des bars de Montréal. Des musiciens se joignent à elle. Un bassiste en premier lieu, Maxime. Après quelques chansons avec lui, ils ont « fini par jouer systématiquement ensemble ». Ça dure maintenant depuis six ans. Momo les rejoint à la batterie. Voix, percussions, basse. Le duo est devenu un groupe dont les membres sont de partout (ivoirien pour Momo, - québécois pour Maxime, Doriane est française vivant au Québec, Carole d’origines suisse et uruguayenne).
Un premier album paraît au Québec et les fait connaître. Cordes, claviers et instruments à vent arrivent ensuite. En 2005 au Québec, en 2006 en France, sort Soley, intime et profond, mâtiné de sonorités du monde entier. C’est l’album du partage des voyages. De ses périples, le groupe a - ramené des traditions et des légendes (Amazone par exemple) qu’il met en musique en français, anglais ou ivoirien.
S’en dégage une véritable ouverture sur le monde et des rythmes ensoleillés, cosmopolites, qui mettent de bonne humeur. Ce melting-pot musical souhaite casser les barrières sans « perdre une identité québécoise qui lui est propre », explique Carole. Alors, écouter les Dobacaracol, c’est s’évader « en citoyen du monde », comme eux-mêmes se considèrent. C’est bouger. « J’ai le feu du volcan », dit une de leurs chansons. Sur scène, le groupe caracole, le volcan s’embrase et communique son énergie à toute la salle.
Dobacaracol, Soley (Wagram) 2006.
Concert à l’Élysée-montmartre (Paris) le 7 novembre,
Libellés : Festival Déferlantes francophones, Musique
3 réponse de palourde:
Merci chère tentacule! je venais justement pour le mettre en ligne, c'est fait!
Ah bon tu passes des fois toi ?
Vivi!!! Je passe!!! Je repasse aussi!!!
Enregistrer un commentaire
<< Maison