Tango, toujours tango!
Le chanteur argentin sort un album contenant quinze classiques de pur tango enregistrés live, et à son insu, à Buenos Aires.
Horacio Molina et le tango, c’est une histoire d’amour. De toujours. Soixante-dix ans pour le bonhomme et presque autant de tango ! Une affaire qui dure. Est-il possible de raconter ses amours ? Molina semble prouver que oui dans son nouvel opus : Tango Esencial (1). Quinze chansons enregistrées en direct dans une salle de Buenos Aires, mais sans que le chanteur argentin ne le sache : « Un producteur m’a enregistré en cachette, ce qui m’a en fait beaucoup facilité les choses car je n’étais pas obligé de penser à lqui peut bloquer la spontanéité. J’étais vraiment libre de laisser passer mes émotions. Mais quand il me l’a dit, j’étais un peu fâché », avoue-t-il en souriant.
Et aujourd’hui, il est content, vraiment surpris de cette production inattendue, de ces quinze morceaux retenus parce qu’ils sont ceux que le chanteur pense essentiels. Ceux qui, pour lui, racontent l’histoire de cette musique. Des « classiques » que Molina a entendus depuis son plus jeune âge.
Né en 1936 dans les « quartiers moyens, voire pauvres », de Buenos Aires, il a toujours su qu’il voulait chanter le tango. Il enregistre un premier album en 1961, part en tournée en Amérique du Sud, enregistre de nouveaux titres, puis parcourt le monde. Très vite, il est internationalement reconnu et chante avec les plus grands : Astor Piazzola, Oscar Cardozo Ocampo... Lorsque la junte militaire prend le pouvoir, il part de son pays, un « pays un peu naïf », dit-il, mais qu’il n’a « jamais eu le sentiment de quitter définitivement ». Viennent alors quelques années parisiennes et, en 1985, un retour en Argentine. Même s’il déplore la « situation de désintégration d’un pays pendant soixante ans, la misère là-bas qui est partout », il est de nouveau au pays de Carlos Gardel, son maître. Celui qu’il écoutait à la radio tout petit. et qui, « toute sa vie, a chanté sans bandonéon, juste avec une guitare », comme Molina le fait sur Tango Esencial. Un tango pur, qu’il oppose au « tango pittoresque » qui l’agace, image retravaillée d’un passé qui n’a jamais vraiment existé.
Molina cherche à « être vrai », convaincu que le tango « est la synthèse totale de l’histoire d’un pays : il représente l’état d’esprit de l’Argentine qui a connu des influences de beaucoup d’immigrés, espagnols, africains, bulgares, etc. Tous sont venus avec leur musique ». C’est dire si le CD qui vient de paraître, enregistré en live, est révélateur à la fois de cette richesse et de son irrésistible amour du tango.
Et aujourd’hui, il est content, vraiment surpris de cette production inattendue, de ces quinze morceaux retenus parce qu’ils sont ceux que le chanteur pense essentiels. Ceux qui, pour lui, racontent l’histoire de cette musique. Des « classiques » que Molina a entendus depuis son plus jeune âge.
Né en 1936 dans les « quartiers moyens, voire pauvres », de Buenos Aires, il a toujours su qu’il voulait chanter le tango. Il enregistre un premier album en 1961, part en tournée en Amérique du Sud, enregistre de nouveaux titres, puis parcourt le monde. Très vite, il est internationalement reconnu et chante avec les plus grands : Astor Piazzola, Oscar Cardozo Ocampo... Lorsque la junte militaire prend le pouvoir, il part de son pays, un « pays un peu naïf », dit-il, mais qu’il n’a « jamais eu le sentiment de quitter définitivement ». Viennent alors quelques années parisiennes et, en 1985, un retour en Argentine. Même s’il déplore la « situation de désintégration d’un pays pendant soixante ans, la misère là-bas qui est partout », il est de nouveau au pays de Carlos Gardel, son maître. Celui qu’il écoutait à la radio tout petit. et qui, « toute sa vie, a chanté sans bandonéon, juste avec une guitare », comme Molina le fait sur Tango Esencial. Un tango pur, qu’il oppose au « tango pittoresque » qui l’agace, image retravaillée d’un passé qui n’a jamais vraiment existé.
Molina cherche à « être vrai », convaincu que le tango « est la synthèse totale de l’histoire d’un pays : il représente l’état d’esprit de l’Argentine qui a connu des influences de beaucoup d’immigrés, espagnols, africains, bulgares, etc. Tous sont venus avec leur musique ». C’est dire si le CD qui vient de paraître, enregistré en live, est révélateur à la fois de cette richesse et de son irrésistible amour du tango.
(1) Tango Esencial, de Horacio Molina (Manana Classics)
Page Web
(Article paru dans l'édition du 7 novembre 2006)
Libellés : Musique
2 réponse de palourde:
ça sort d'où ça ?
De mon chapeau!
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