Quand la critique vient de l’intérieur... par le rire !
Émotion, rire et réflexion garantis à l’Européen (1). Le tout dans une ambiance entre cabaret et one-man-show on ne peut plus réussi. Que dire de plus ?
Parler de la première partie, d’abord : Eliott 1er prend le pouvoir. Très porté sur les textes, il entre en scène, seul avec sa guitare, et l’occupe aussitôt. Synthèse entre la chanson française et la pop, il parle du quotidien, de ce que certains privilégient (la Pose), ou de ce qui attire son regard (le String). Ses chansons livrent avec humour un regard sans concession sur nos comportements.
Puis vient le temps de la passation de pouvoir entre le 2e prix du trophée France Bleue 2006, Eliott, et un autre jeune premier, Francky O’Right. Eliott 1er qui parlait de son « doux » pays cède la place à un Américain. Dans le pur esprit cabaret, sans entracte, un enchaînement réjouissant.
Américain à Paris, seul en scène, mais tellement présent, Francky O’Right parle dans sa langue - mais reste complètement accessible. Il est dans le partage avec ses gestes, la musique et ses mots. Il instaure avec le public une relation complice. Comptez dix minutes et la salle, qui souriait, commence à rire, puis à se tordre de rire... en se demandant un peu - avouons-le - si son anglais sera suffisamment bon pour suivre. Oui il le sera ! Car dans le monde où il l’emmène, la gestuelle permet au spectateur de voir ce qu’il doit comprendre. Un peu Chaplin, un peu mime Marceau, Francky O’Right parle pendant plus d’une heure de son pays, the United States of America, et il va loin.
La personnalité de Francky O’Right y est pour beaucoup. À trente et un ans, il a écrit seul son spectacle. Celui qui, sur scène, incarne l’Américain a appris son métier à l’École du cirque, et il a participé à de nombreux spectacles de rue. C’est dire s’il sait se dépasser tout en se maîtrisant et en captant rapidement l’attention de son auditoire. Avec force et talent, qu’il parle du droit à la torture, cher à Bush, de l’Irak, ou il livre sa vision du monde et de ses pays, il porte une parole critique. Tout est fait pour permettre l’évasion et la réflexion, par le rire. Bienvenue au cabaret !
Puis vient le temps de la passation de pouvoir entre le 2e prix du trophée France Bleue 2006, Eliott, et un autre jeune premier, Francky O’Right. Eliott 1er qui parlait de son « doux » pays cède la place à un Américain. Dans le pur esprit cabaret, sans entracte, un enchaînement réjouissant.
Américain à Paris, seul en scène, mais tellement présent, Francky O’Right parle dans sa langue - mais reste complètement accessible. Il est dans le partage avec ses gestes, la musique et ses mots. Il instaure avec le public une relation complice. Comptez dix minutes et la salle, qui souriait, commence à rire, puis à se tordre de rire... en se demandant un peu - avouons-le - si son anglais sera suffisamment bon pour suivre. Oui il le sera ! Car dans le monde où il l’emmène, la gestuelle permet au spectateur de voir ce qu’il doit comprendre. Un peu Chaplin, un peu mime Marceau, Francky O’Right parle pendant plus d’une heure de son pays, the United States of America, et il va loin.
La personnalité de Francky O’Right y est pour beaucoup. À trente et un ans, il a écrit seul son spectacle. Celui qui, sur scène, incarne l’Américain a appris son métier à l’École du cirque, et il a participé à de nombreux spectacles de rue. C’est dire s’il sait se dépasser tout en se maîtrisant et en captant rapidement l’attention de son auditoire. Avec force et talent, qu’il parle du droit à la torture, cher à Bush, de l’Irak, ou il livre sa vision du monde et de ses pays, il porte une parole critique. Tout est fait pour permettre l’évasion et la réflexion, par le rire. Bienvenue au cabaret !
(1) Francky O’Right is Dead, du 5 au 31 décembre, à 20 h 30 (en première partie Elliott 1er), à l’Européen, 5, rue Biot, Paris 17e. Tél. : 01 43 87 97 13.
Page Web... cliquez ici !
Site de Francky O'Right: http://www.franckyoright.com
Site d'Elliott1er: http://www.elliott1er.com/
(Article paru dans l'édition du 1er décembre 2006)
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