Un talent hors normes
Album. Thomas Hellman illustre la diversité de la scène québécoise.
Il est rare de « lancer » un jeune artiste avec un coffret de deux disques sauf qu’il révèle bien qui est Thomas Hellman. C’est « une idée de la maison de disques pour briser les catégories », explique ce jeune chanteur québécois. « L’idée était de montrer le côté particulier, la dualité de ce que je fais : la rencontre du folk américain et de la chanson française. » Dualité et rencontre : deux mots-clés qui lui sont apparemment bien adaptés. Car Thomas Hellman, né d’un père texan et d’une mère française, semble naviguer dans un entre-deux permanent et séduisant. Entre deux langues, entre deux styles, entre deux continents en quelque sorte. En 2005, il signe un contrat avec le label Justin time au Canada et enregistre l’Appartement, un album presque intégralement en français, premier volume du coffret. Pourtant, alors qu’il était encore étudiant, à plancher sur Beckett, bilinguisme et identité, il commettait bon nombre de ses chansons en anglais. Certaines d’entre elles sont regroupées dans Departure Songs, le second volume. « Au Québec plus qu’en France, les gens sont habitués à parler avec des gens complètement bilingues, dit-il. J’ai vraiment deux langues maternelles, deux outils de création que j’utilise comme deux instruments de musique, en fonction de la chanson, en fonction de l’inspiration. » Or tout l’inspire, avoue-t-il. Ses paroles le reflètent bien : de la fille d’à côté à la déception amoureuse, des saisons à sa grand-mère, tout y passe. Sur des rythmes variés, folk, ballades, country, chanson française tendance « nouvelle scène », il croque son quotidien, avec talent et humour. Sur scène, il mélange les mêmes ingrédients : bilinguisme, reprises inattendues de classiques et autodérision. Un bel exemple de la diversité musicale québécoise à découvrir, au gré de ses envies : on y trouve toujours une mélodie à piocher, une nouvelle à écouter, un univers dans lequel s’engouffrer.
Thomas Hellman, L’Appartement - Departure Songs (Harmonia Mundi).
Il est rare de « lancer » un jeune artiste avec un coffret de deux disques sauf qu’il révèle bien qui est Thomas Hellman. C’est « une idée de la maison de disques pour briser les catégories », explique ce jeune chanteur québécois. « L’idée était de montrer le côté particulier, la dualité de ce que je fais : la rencontre du folk américain et de la chanson française. » Dualité et rencontre : deux mots-clés qui lui sont apparemment bien adaptés. Car Thomas Hellman, né d’un père texan et d’une mère française, semble naviguer dans un entre-deux permanent et séduisant. Entre deux langues, entre deux styles, entre deux continents en quelque sorte. En 2005, il signe un contrat avec le label Justin time au Canada et enregistre l’Appartement, un album presque intégralement en français, premier volume du coffret. Pourtant, alors qu’il était encore étudiant, à plancher sur Beckett, bilinguisme et identité, il commettait bon nombre de ses chansons en anglais. Certaines d’entre elles sont regroupées dans Departure Songs, le second volume. « Au Québec plus qu’en France, les gens sont habitués à parler avec des gens complètement bilingues, dit-il. J’ai vraiment deux langues maternelles, deux outils de création que j’utilise comme deux instruments de musique, en fonction de la chanson, en fonction de l’inspiration. » Or tout l’inspire, avoue-t-il. Ses paroles le reflètent bien : de la fille d’à côté à la déception amoureuse, des saisons à sa grand-mère, tout y passe. Sur des rythmes variés, folk, ballades, country, chanson française tendance « nouvelle scène », il croque son quotidien, avec talent et humour. Sur scène, il mélange les mêmes ingrédients : bilinguisme, reprises inattendues de classiques et autodérision. Un bel exemple de la diversité musicale québécoise à découvrir, au gré de ses envies : on y trouve toujours une mélodie à piocher, une nouvelle à écouter, un univers dans lequel s’engouffrer.
Thomas Hellman, L’Appartement - Departure Songs (Harmonia Mundi).
Libellés : Festival Déferlantes francophones, Musique
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