De 18h. à 22h.
Pfffffffff! Devinez ce que j'ai fait entre 18h. et 22h.! Je suis allé écouter Chloé Sainte-Marie comme je le souhaitais, vous dites? Non non, vous n'y êtes pas...
Le début est le suivant: vous entrez dans une salle de la paroisse (j'habite à côté d'une église). Je n'y vais jamais. Ni à l'Eglise, ni dans la salle de la paroisse. C'est contre ma religion. Ou alors, rarement. Pour les mariages par exemple. 1er indice, donc, à côté de chez vous. De nombreux voisins sont déjà là (2ème indice). Non non, je n'étais pas en retard, ni le dernier. De toute façon, je n'avais pas intérêt, car je valais trois. Oui: ma Super Voisine, mon voisin, et moi. Avec leurs consignes en tête: "bon pour moi, tu votes toujours contre". Ou alors "écoute, je fais comme toi, sauf si c'est trop cher". J'allais donc voter tout et son contraire, pour ma seule petite personne, pas évident à gérer.
Où étais-je donc?
Ben oui. En réunion de copropriétaires. Et en quatre heures, on a fait le tour de la propriété. Du bâtiment A (assez bien représenté) au bâtiment C (représentation correcte, d'autant que je comptais triple) en passant par le B (qui a brillé par son absence).
Ben oui. En réunion de copropriétaires. Et en quatre heures, on a fait le tour de la propriété. Du bâtiment A (assez bien représenté) au bâtiment C (représentation correcte, d'autant que je comptais triple) en passant par le B (qui a brillé par son absence).
Alors, ça a commencé comme ça: vote pour le président, les scrutateurs, et le secrétaire de séance. Là, pas de soucis. C'est toujours les mêmes. Puis bilan de l'année. Toujours le même rituel. Monsieur A. explique toutes les erreurs du syndic. Puis vient le renouvellement du syndic. En général, tout le monde a applaudi Monsieur A. Mais personne ne veut en tirer la conclusion qui s'impose: changer de syndic. Parce qu'on a beau râler sur Monsieur H. (non, pas Arthur!) qui nous prend un peu pour des vaches à lait, on l'aime bien Monsieur H. Et puis, Monsieur H. dit toujours la même chose: "Vous êtes dur, Monsieur A. Franchement, je passe beaucoup de temps sur votre immeuble. Je m'en occupe bien. Et puis, vous dites tout ce mal en séance, mais au téléphone, vous ne le dites pas. Avouez, ça se passe bien". Petite larme. Monsieur H., en fait, il l'aime bien, Monsieur A. Ben tu penses, Monsieur A. se tape tout le boulot, et à l'oeil en plus!
Je continue. On passe aux questions rigolotes ensuite. Pour combien par an renouvelle-t-on notre syndic? Ben... Monsieur H. a déjà indiqué ses honoraires. On n'a plus qu'à voter pour. Figurez-vous que là... il nous propose une augmentation de 5,67%!!! Rien que ça. Si mon pouvoir d'achat avait augmenté d'autant. J'ai fait le calcul. Et j'ai voté contre. Tout seul. Seul et contre. J'avais oublié que Super-Voisine m'avait dit de voter contre tout.
Madame K. a aussi pris la parole. Sur les boîtes aux lettres d'abord. La couleur. Et la poubelle qui va en dessous. Et les étiquettes. "Ah non, c'est trop cher les gravées. On ne peut pas mettre des petites étiquettes en papier". Monsieur H. (las): "C'est pas pratique, vous ne le regretterez pas, les gravées sont mieux". Et deux fois plus chères. Et lui prend un pourcentage sur les travaux effectués. Donc à l'unanimité moins quatre voix: pour les boîtes aux lettres avec les étiquettes plus jolies, plus chères, et qui ne décollent pas: les gravées!
Autre petite anecdote marrante: l'eau. Chacun paye aujourd'hui en fonction de ses millièmes (c'est la partie de l'immeuble qui nous appartient :-)). Moi, je n'en ai pas beaucoup. Mais bon, je trouve ma facture d'eau trop chère. Surtout que je n'ai pas de baignoire. Alors j'étais d'accord avec Madame K. pour des compteurs individuels. Sauf qu'on en prend pour 10 ans... et qu'il paraît qu'au final, c'est plus cher! Madame K. a failli ne pas ressortir de la pièce. Ou alors, les pieds devant. Moi aussi, puisque j'étais d'accord avec elle. On a perdu. Pour une fois, on se rapprochait pourtant. Parce que sinon, Madame K., je ne lui parle pas beaucoup. Parfois "bonjour, il fait beau. On n'a pas eu d'hiver cette année". Voilà. Là, on était sur la même longueur d'eau.
Puis viennent les questions du renouvellement du code, du mur mitoyen décrépi, des impayés.
Le tout en quatre heures. Et il paraît que l'on a de la chance... Dans notre immeuble, il n'y a pas de gros travaux à prévoir! Heureusement, parce que je crois que huit heures, et il n'y avait plus d'habitants dans l'immeuble.
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