Le Québec, Ségolène Royal et Gérald Dahan...
Quel drôle de mélange me direz-vous! Tartiner un billet avec ces trois ingrédients ne relève pourtant pas de la prouesse. Mais révèle plutôt une inquiétude, ou plusieurs.
La campagne est partie. Quels sont les soucis qui préoccupent les Français? Les questions économiques et sociales (chômage, pouvoir d'achat etc. - autant de mots qui ne sont presque pas employés pour l'instant dans les discours de nos deux candidats vedettes); les questions de sécurité (alors là, pas de soucis, ils en parlent...); l'éducation (c'est une question d'avenir, mais là, peu d'arguments pour l'instant, le point préféré semble être la carte scolaire, oubliant par-là qu'une politique en faveur de l'éducation doit être en adéquation avec une politique d'aménagement du territoire, comme l'avaient prouvé les pays d'Europe du Nord) etc.
Inquiétude donc, car tous ces mots, qui devraient être des mots clés, ne parviennent pas à mes oreilles. Ils semblent absents des discours. Vous me direz, je n'entends que ce que je peux capter sur les ondes, ne regardant presque plus la télé. Vous me direz encore, je peux toujours aller sur les sites des candidats: bien sûr, mais c'est aussi oublier que près de 50% n'ont pas accès à internet (petite info ici par exemple). Vous me direz enfin, les programmes, c'est fatigant! Ce n'est pas de la télé, ça ne fait pas des images.
Alors, comment allons-nous voter? Une solution semble s'offrir à nous. Sur qui nous fera le plus rire. Dans la série "Le vote par le rire", les deux derniers épisodes en date sont: L’affaire "Royal-Québec" (petite info ici par exemple) et son rebondissement inattendu (sur le site de RTL par exemple, ou de Marianne).
Les titres sont révélateurs du peu de cas fait au contenu. Quelques exemples pris au hasard des dépêches arrivant sur Yahoo:
- AFP: Sarkozy tacle Royal dans son fief du Poitou-Charentes: qu'apprend-on sur le fond avec ce titre? Sur quoi cherche-t-on à attirer l'attention de l'internaute si ce n'est sur le "spectaculaire"?
- Reuters: Nicolas Sarkozy dénonce une campagne tirée "vers le caniveau": c'est une technique de communication bien connue - critiquer pour paraître sain, au-dessus de tout soupçon. Mais sur le fond, qu'apprend-on de nouveau avec ce titre? Et dans la dépêche?
- Reuters: Antoine Royal affirme que les RG ont enquêté sur lui: telle semble être la stratégie employée au cours de cette campagne, utiliser toutes les armes possibles, éviter le contenu.
Et après, il faudra s'étonner qu'un abject personnage arrive au 2nd tour... Ou que les Français n'aient plus confiance dans leurs représentants politiques...
Et après, encore après, il faudra voter "utile". En bon petit soldat, et en oubliant ce qui est proposé. D'un côté, un ministre qui est soupçonné d'utiliser tous les moyens à sa portée, y compris les moins honnêtes; de l'autre, une candidate qui ne peut passer une semaine sans commettre une gaffe. Et sinon, qu'ont-ils à dire? Que veulent-ils vraiment? Comment se différencient-ils?
Restent les "petits" candidats. Là, ne cherchez pas, on ne les entend presque pas!
Reste aussi la musique. Elle peut faire réfléchir. Alors, celle que j'ai choisie pour vous nous vient... tout droit du Québec! Il y a peu, un pro de la musique francophone d'Amérique du Nord expliquait que la chanson de là-bas est plus engagée (un p'tit clic!).
La campagne est partie. Quels sont les soucis qui préoccupent les Français? Les questions économiques et sociales (chômage, pouvoir d'achat etc. - autant de mots qui ne sont presque pas employés pour l'instant dans les discours de nos deux candidats vedettes); les questions de sécurité (alors là, pas de soucis, ils en parlent...); l'éducation (c'est une question d'avenir, mais là, peu d'arguments pour l'instant, le point préféré semble être la carte scolaire, oubliant par-là qu'une politique en faveur de l'éducation doit être en adéquation avec une politique d'aménagement du territoire, comme l'avaient prouvé les pays d'Europe du Nord) etc.
Inquiétude donc, car tous ces mots, qui devraient être des mots clés, ne parviennent pas à mes oreilles. Ils semblent absents des discours. Vous me direz, je n'entends que ce que je peux capter sur les ondes, ne regardant presque plus la télé. Vous me direz encore, je peux toujours aller sur les sites des candidats: bien sûr, mais c'est aussi oublier que près de 50% n'ont pas accès à internet (petite info ici par exemple). Vous me direz enfin, les programmes, c'est fatigant! Ce n'est pas de la télé, ça ne fait pas des images.
Alors, comment allons-nous voter? Une solution semble s'offrir à nous. Sur qui nous fera le plus rire. Dans la série "Le vote par le rire", les deux derniers épisodes en date sont: L’affaire "Royal-Québec" (petite info ici par exemple) et son rebondissement inattendu (sur le site de RTL par exemple, ou de Marianne).
Les titres sont révélateurs du peu de cas fait au contenu. Quelques exemples pris au hasard des dépêches arrivant sur Yahoo:
- AFP: Sarkozy tacle Royal dans son fief du Poitou-Charentes: qu'apprend-on sur le fond avec ce titre? Sur quoi cherche-t-on à attirer l'attention de l'internaute si ce n'est sur le "spectaculaire"?
- Reuters: Nicolas Sarkozy dénonce une campagne tirée "vers le caniveau": c'est une technique de communication bien connue - critiquer pour paraître sain, au-dessus de tout soupçon. Mais sur le fond, qu'apprend-on de nouveau avec ce titre? Et dans la dépêche?
- Reuters: Antoine Royal affirme que les RG ont enquêté sur lui: telle semble être la stratégie employée au cours de cette campagne, utiliser toutes les armes possibles, éviter le contenu.
Et après, il faudra s'étonner qu'un abject personnage arrive au 2nd tour... Ou que les Français n'aient plus confiance dans leurs représentants politiques...
Et après, encore après, il faudra voter "utile". En bon petit soldat, et en oubliant ce qui est proposé. D'un côté, un ministre qui est soupçonné d'utiliser tous les moyens à sa portée, y compris les moins honnêtes; de l'autre, une candidate qui ne peut passer une semaine sans commettre une gaffe. Et sinon, qu'ont-ils à dire? Que veulent-ils vraiment? Comment se différencient-ils?
Restent les "petits" candidats. Là, ne cherchez pas, on ne les entend presque pas!
Reste aussi la musique. Elle peut faire réfléchir. Alors, celle que j'ai choisie pour vous nous vient... tout droit du Québec! Il y a peu, un pro de la musique francophone d'Amérique du Nord expliquait que la chanson de là-bas est plus engagée (un p'tit clic!).
Ecoutez bien les paroles. Et bonne méditation.
Libellés : Festival Déferlantes francophones, Musique, Pôle éthique
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