Un mois déjà... Ou le souvenir de Chips...
Voilà un mois que je n'ai pas laissé de post sur ce blog. Certains, accros (oui oui, j'ai mon fan club ;-)) continuent de visiter régulièrement ce lieu. En quête d'information sur ma petite personne car il est vrai qu'en ce moment, je ne vois plus grand monde. Vélo, boulot, dodo: tel est mon quotidien. Routinier. Un brin fermé.
Vélo, boulot, dodo: ça sonne calme, sage. Alors qu'au contraire, de calme il n'y a point.
Vélo, boulot, dodo: ça sonne écolo, rigolo. En fait, ça devient chérot... Même après le "Grenelle de l'environnement", il n'est pas bien vu de préférer les transports respectueux de l'environnement aux puissants 4x4, polluants, étouffants, envahissants, inquiétants, agaçants. Quotidiennement, pour aller gagner ma croûte, j'enfourche mon petit vélo. Il connait le chemin par cœur, prend les pistes cyclables. Aller le matin, retour le soir. Rien de plus classique, en somme. Comme mes journées sont longues, et mes nuits courtes, je profite parfois de ces écologiques temps de transport pour passer un ou deux coups de fil. Rapidement. Sur la piste cyclable, j'insiste. Téléphone en main gauche, main droite prêt à actionner le frein, je pédale au ralenti. Lorsque, mardi soir, vers 21h.15, John et Ponch, les deux acolytes sur le fidèle destrier motorisé s'arrête à mes côtés. Un instant, je me suis pensé dans Vidéogag, sans trop rire. Puis, j'ai compris que c'était vraiment Chips... et que j'allais bel et bien me prendre une prune, et une leçon de morale, bien sûr.
Oui les Amis. Les caisses de l'Etat sont vides, le Président s'alloue une augmentation sans commune mesure, la planète court à sa catastrophe en laissant proliférer 4x4 et autres gros consommateurs de pétrole, un gouvernement entier va jouer dans un Sarko-show corse, aux frais du contribuable et en dégageant une bonne dose de kérosène pour un aller-retour médiatique (accompagné de la nouvelle ORTF), ce même gouvernement vient nous expliquer à quel point il faut réduire les dépenses de CO2 mais les attaques envers les vélocyclistes, sauvages bien que règlementaires, augmentent sans cesse. Elles ont quelques avantages: en cette période électorale - les municipales approchent - décontenancer les Parisiens qui plébiscitent les Vél'lib et les vélos, donner l'illusion que l'on lutte efficacement contre l'insécurité routière - à propos, où ai-je lu que les plus gros excès de vitesse étaient commis par les membres de notre cher (sens financier, s'entend) gouvernement? - et remplir un peu plus les caisses de l'Etat - qui ont du mal à se renflouer malgré les ventes de quelques biens ou bâtiments nationaux (cf. l'Imprimerie Nationale). Sérieusement, quand je pense que John et Ponch sont maintenant rémunérés pour surveiller les pistes cyclables, confortablement assis sur leur BMW blanche, ornée des couleurs de la République, je me dis que je tiens peut-être les ficelles pour un scénario entre Les Gendarmes à Saint-Tropez, Chips et Les Ripoux.
Je deviendrai même milliardaire? Ben tiens, au moins, je pourrais sans problème payer les amendes que je récupère à la moindre effraction. Ah, j'oubliais, pendant ma discussion avec John et Ponch, trois scooters ont grillé des feux rouges, trois 4x4 sont passés en téléphonant au volant, et une petite Twingo a grillé consciemment le feu où nous étions stoppés. Ah, j'oubliais aussi, John et Ponch m'ont bien sûr expliqué qu'ils m'arrêtaient pour protéger autrui et ne pas l'escorter par ma faute aux urgences. C'est vrai, avec le 4x4, autrui n'aurait sans doute même pas eu besoin d'y aller. Mais les chauffards, eux, n'ont rien eu à payer. Ils sont électoralement plus rentables?
Vélo, boulot, dodo: ça sonne calme, sage. Alors qu'au contraire, de calme il n'y a point.
Vélo, boulot, dodo: ça sonne écolo, rigolo. En fait, ça devient chérot... Même après le "Grenelle de l'environnement", il n'est pas bien vu de préférer les transports respectueux de l'environnement aux puissants 4x4, polluants, étouffants, envahissants, inquiétants, agaçants. Quotidiennement, pour aller gagner ma croûte, j'enfourche mon petit vélo. Il connait le chemin par cœur, prend les pistes cyclables. Aller le matin, retour le soir. Rien de plus classique, en somme. Comme mes journées sont longues, et mes nuits courtes, je profite parfois de ces écologiques temps de transport pour passer un ou deux coups de fil. Rapidement. Sur la piste cyclable, j'insiste. Téléphone en main gauche, main droite prêt à actionner le frein, je pédale au ralenti. Lorsque, mardi soir, vers 21h.15, John et Ponch, les deux acolytes sur le fidèle destrier motorisé s'arrête à mes côtés. Un instant, je me suis pensé dans Vidéogag, sans trop rire. Puis, j'ai compris que c'était vraiment Chips... et que j'allais bel et bien me prendre une prune, et une leçon de morale, bien sûr.
Oui les Amis. Les caisses de l'Etat sont vides, le Président s'alloue une augmentation sans commune mesure, la planète court à sa catastrophe en laissant proliférer 4x4 et autres gros consommateurs de pétrole, un gouvernement entier va jouer dans un Sarko-show corse, aux frais du contribuable et en dégageant une bonne dose de kérosène pour un aller-retour médiatique (accompagné de la nouvelle ORTF), ce même gouvernement vient nous expliquer à quel point il faut réduire les dépenses de CO2 mais les attaques envers les vélocyclistes, sauvages bien que règlementaires, augmentent sans cesse. Elles ont quelques avantages: en cette période électorale - les municipales approchent - décontenancer les Parisiens qui plébiscitent les Vél'lib et les vélos, donner l'illusion que l'on lutte efficacement contre l'insécurité routière - à propos, où ai-je lu que les plus gros excès de vitesse étaient commis par les membres de notre cher (sens financier, s'entend) gouvernement? - et remplir un peu plus les caisses de l'Etat - qui ont du mal à se renflouer malgré les ventes de quelques biens ou bâtiments nationaux (cf. l'Imprimerie Nationale). Sérieusement, quand je pense que John et Ponch sont maintenant rémunérés pour surveiller les pistes cyclables, confortablement assis sur leur BMW blanche, ornée des couleurs de la République, je me dis que je tiens peut-être les ficelles pour un scénario entre Les Gendarmes à Saint-Tropez, Chips et Les Ripoux.
Je deviendrai même milliardaire? Ben tiens, au moins, je pourrais sans problème payer les amendes que je récupère à la moindre effraction. Ah, j'oubliais, pendant ma discussion avec John et Ponch, trois scooters ont grillé des feux rouges, trois 4x4 sont passés en téléphonant au volant, et une petite Twingo a grillé consciemment le feu où nous étions stoppés. Ah, j'oubliais aussi, John et Ponch m'ont bien sûr expliqué qu'ils m'arrêtaient pour protéger autrui et ne pas l'escorter par ma faute aux urgences. C'est vrai, avec le 4x4, autrui n'aurait sans doute même pas eu besoin d'y aller. Mais les chauffards, eux, n'ont rien eu à payer. Ils sont électoralement plus rentables?
Libellés : Humeur du jour partagée, Pôle éthique, Radar et alcootest
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