vendredi, août 24, 2007

Calamar agrafé, désagrafé, cicratisé, réactivé!

Bon, c'est vrai, ça fait un bout de temps que je n'ai pas écrit sur ce blog. Un sacré bout de temps. J'ai plein de bonnes raisons. D'abord, alors que certains se font épingler, pour des raisons diverses et variées, moi je me suis fait agrafer! A vrai dire, je ne me souviens plus de tout. La conclusion est visible: j'ai eu 7 agrafes dans la tête. Le reste? Des bribes, en souvenir ou racontées. Mais surtout la question qui s'est posée: les agrafes rouillent-elles??? Car un Calamar qui ne peut pas aller à l'eau, ce n'est pas possible! Non, elles n'ont pas rouillé. Malgré le ciel qui nous est tombé sur la tête en ce bel été, elles ont résisté un bout de temps, avant que le médecin ne les enlève. Et il semble que j'ai résisté aussi. Je ne suis pas plus frapadingue qu'avant.
Ensuite, boulot. Je vous assure que je n'en manque pas en ce moment. Je viens, d'ailleurs, de trouver une des raisons au chômage qui ronge notre société: la surcharge de travail et les marges. Alors, une marge, c'est un truc bien simple: comment gagner le maximum en rémunérant les interlocuteurs que l'on fait travailler le moins possible et en taxant ceux pour lesquels on travaille le plus possible. Conclusion: vous pressez le porte-feuille de celui qui vous a passé commande et pressez celui que vous faîtes travailler. C'est clair? Sinon, dites le moi, je vous donnerai un exemple concret. En tout cas, en ce moment, je calcule les marges. N'en tirez pas comme conclusion que je vais être augmenté, car mes marges sont bonnes. Non, je suis payé pour ça. Pour qu'un Monsieur que je ne connais même pas fasse de bonnes marges (pour lui, c'est quelques millions tous les mois, dans sa poche).
A la marge: le boulot est plus intéressant qu'il ne le fut.
A la marge, encore, je n'ai pas beaucoup écrit car je suis parti. Un peu. Deux fois.
Une fois, . Une autre ici. C'était bien. Et je vous en dirai un peu plus une autre fois. En même temps, quand je pense que pendant que je souffre sur mes marges, certains pas marginaux bronzent ici ou ... oui oui, j'aimerais bien être à leur place.
Tout ça pour dire que ce n'est pas parce que je me suis beaucoup doré la pilule que je n'ai pas beaucoup écrit. Mais parce que j'avais beaucoup à faire. Promis, je m'y remets. Davy Crockett, La Belle Brune et compagnie, je reviens. Si si!!! Mais laissez des mots, ça fait plaisir. Des bises et à bientôt.


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mercredi, août 22, 2007

L’Auxois-Morvan fête l’art contemporain

Festival. Au coeur de la Bourgogne, le festival l’Été des arts fédère des expositions d’art contemporain. Réussite et étonnement au rendez-vous.

« L’art contemporain n’est pas difficile d’accès si l’on trouve la bonne mise en contexte. » Ces quelques mots de Jean Voguet, un des initiateurs de ce festival, disent clairement l’ambition de l’Été des Arts en Auxois-Morvan et le défi à relever pour un art souvent qualifié d’inaccessible, critiqué parfois pour reposer sur des performances gratuites et insensées.
Alors, depuis quatre ans maintenant, aux portes du Morvan, ce festival tord le cou à ces clichés. Il donne à qui le souhaite le plaisir de voir, gratuitement, des oeuvres peu connues et d’autres plus célèbres. Toutes ont ces particularités communes d’appartenir à « l’art contemporain » et d’être montrées là où l’on ne les attend pas : dans un château, en plein air, dans des abattoirs reconvertis en salle d’exposition. Elles étonnent au milieu des paysages de Bourgogne.
À Avallon, Ming et ses élèves ont la vedette. La plupart des toiles expriment une interrogation sur la vie dans nos sociétés occidentales caractérisées, par exemple, par l’absence de communication entre les êtres humains, ou encore par l’uniformisation urbaine (à voir, par exemple, la toile en noir et blanc où la seule touche de couleur est celle de l’enseigne d’un hypermarché).
Surprises et originalité au CRANE, centre de ressources situé au château de Chevigny. La réflexion touche, cette fois, la notion de transmission et de partage. D’Israël, de République tchèque ou de différentes régions de France, les performances et créations des artistes sont autant de regards sur ce thème. Ils l’abordent sous différents angles : ainsi, celui de la trace laissée aux générations futures, et aussi son empreinte dans l’espace : voilà ce que semble dire la balise posée par Jérôme Durand. Ou celui de la question des conflits, comme entre Israël et Palestine : l’Israélien Marcus Shahar propose un gigantesque « sabich », plat traditionnel venu d’Irak, qu’il peint sous les yeux des spectateurs, symbole de partage et de dépassements des différences.
Au château de Sainte-Colombe en Auxois, c’est le design qui est à l’honneur avec une exposition sur « la légèreté » : du design d’objet au design textile en passant par l’espace architectural, la photographie ou le graphisme, l’exposition montre bien à quel point la légèreté est une source d’inspiration comme de réflexion pour les artistes. Les couverts de Philippe Starck ou les luminaires d’Ingo Maurer en sont de belles preuves ; la tonnelle imaginée par Mathieu Muin, de l’ENSCI, les Ateliers, fascine tant elle fait corps avec Dame Nature. Voilà quelques oeu- vres parmi tant d’autres. Jusqu’au 16 septembre, le pays de l’Auxois-Morvan vit donc sous l’influence de l’art contemporain. Il a envahi les rues et la nature, avec seize expositions, à Montbard, à Semur-en-Auxois, à Saulieu, etc. Bref, partout, ce festival va au-devant du public et fait un véritable pont d’or aux artistes de tous les pays, de toutes les écoles, de tous les horizons. S’y arrêter vaut le détour, s’y attarder est un plaisir.

Pour tout renseignement : http://www.etedesarts-auxoismorvan.info

Fabien Perrier

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