mercredi, mai 30, 2007

Mon Amie l'Artiste

J'ai une copine, Super Maï, qui peint. Très bien. Elle a fait notamment un tableau où dominent le bleu et l'évasion: j'aime beaucoup. Justement, elle s'est évadée. Elle est partie à la conquête du Nord Américain. Ops. Partie. Voilà que tout à l'heure, nous nous sommes attrapés, sur le net. Elle a l'air enchantée de sa nouvelle vie new-yorkaise. Elle m'a dit que c'était génial... et même qu'elle avait le temps de prendre des cours de peinture tous les soirs! Pour peaufiner son style j'imagine. Et vous savez où? Là: http://www.theartstudentsleague.org. Dans cette école où
Jackson Pollock, Mark Rothko, Georgia O Keefe, Louise Bourgeois etc. ont pris des cours. Quand je pense que j'ai peut-être une copine qui va terminer au MoMa!

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lundi, mai 28, 2007

Un jour, tu verras...

I'm back. Enfin, presque. J'ai la tête pleine en ce moment. A cause de tout ce que j'apprends. Que je suis témoin de mariage, bientôt, et qu'il faut que je trouve des idées. Que mon pote Davy Crockett et sa Mary préparent un Davy ou une Mary Junior. Quelle bonne nouvelle! Que certains nous quittent. Que d'autres nous rejoignent. Mais on garde toujours le coeur haut. Qu'un Président part et qu'un autre arrive. Mais on garde toujours l'oeil vif. Que des élections s'achèvent, et d'autres se préparent. Là, on ne se fait pas trop d'ilusions. Qu'un perd son boulot quand l'autre en retrouve. Vous voyez, tout se chamboulle dans ma petite tête. Désolé. Tout se chamboulle. C'est aussi ce que je disais sur un autre blog. Là, j'ai découvert que j'avais un visiteur de moi inconnu, un bloguesque habitué. Un(e) virtuel(le) ami(e). Qui répond au doux pseudo de Sim-Sun. C'est sympa. Il / Elle me prévient que mon blog est sans dessus-dessous. Je ne sais qui est Sim-Sun, mais merci. Merci aussi à la Pieuvre (allez par ici pour savoir qui c'est!) qui m'a signalé la même chose. Et tiens, pendant que j'y suis, et que le sourire pointe de nouveau sur mes lèvres malgrè les 5 années qui nous attendent, idée qui me mine, je vous dis: MERCI! Merci la Pieuvre. Merci Sim-Sun. Merci Clairounette. Merci Sylvano. Merci Anne dit Nénette. Merci Soeurette. Merci Malacar. Merci à vous qui venez, qui passez, qui laissez des messages. Et tiens, pendant que j'y suis: Merci Nico. Merci de parler car ça donne l'envie de se battre. Merci de courir car ça donne un bon exemple au cas où, en fin des manifs, il faille bientôt être chaussé et entraîné comme Carl Lewis. Merci Nico pour avoir délaissé les appartements de l'Elysée pour annexer le palais en face car ça doit libérer au moins un appart' à Neuilly et des logements à l'Elysée pour les sans-abris. Oui, vraiment, je suis d'humeur joyeuse ce soir. Et merci, le Canard enchaîné, de nous délivrer ces perles informatives qui nous expliquent bien comment la France est gouvernée...

Alors voilà. Un jour, tu verras... Qui sait ce qui se passera demain!

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vendredi, mai 11, 2007

Les Cowboys Fringants en tournée en France

À peine connu en France il y a encore trois ans, ce groupe de la région de Montréal - quatre garçons, une fille, âgés de vingt-sept à trente et un ans - a maintenant trouvé son public dans l’Hexagone. Sur des rythmes à la fois trad’, folk, country ou rock, aux accents parfois légèrement punk, ils font danser les foules. À l’origine du projet ? L’envie de faire la fête en musique. Initialement, les Cowboys Fringants parodiaient les musiques country. Puis, ils se sont fait connaître et ont dépassé ce créneau sans jamais abandonner leur bonne humeur. Ils le disent eux-mêmes : « Nous sommes un groupe de musique festive, qui porte le plaisir et la joie de vivre. »
À l’origine de leur déferlement sur les ondes et dans les bacs hexagonaux, Internet. « Nous n’avions pas le désir de "conquérir" le marché européen, tout comme nous n’avions pas eu celui de "conquérir" le marché québécois », expliquent-ils. C’est le public français qui les a réclamés après les avoir découverts sur la Toile. Joli succès d’entrée de jeu : le 2 avril 2004, alors qu’il n’existait pas de label ici pour les diffuser, ils remplissent pourtant l’Elysée-Montmartre, à Paris.
C’est sans doute en écoutant de près les paroles que l’on comprend cet engouement. Ils sont autre chose qu’une simple bande de jeunes qui fait swinguer et transforme en salle de bal la moindre salle de spectacle. Qu’ils tracent le portrait d’un de leurs compères ou qu’ils rendent hommage à René Lévesque, ex-premier ministre québécois indépendantiste, qu’ils brossent le tableau de la société qui nous entoure ou parlent d’environnement, les Cowboys Fringants ne chantent pas que l’air du temps. Critiques dans 8 secondes, où ils rappellent que « toutes les huit secondes, un enfant crève au tiers-monde parce qu’y a pas accès à l’eau » alors que « se génèrent des profits immondes ». Ironiques dans Si la vie vous intéresse où la société de consommation en prend pour son grade. Sensibles dans La Reine, quand ils vantent la bienveillance d’une femme qui « la nuit faisait sa tournée distribuant des toasts et un peu de café », les Cowboys Fringants jouent sur différents registres et offrent à la fois une réflexion et une vision du monde qui dépasse largement les frontières du Québec. « À travers une situation ou un personnage, les gens qui nous écoutent peuvent se reconnaître, voire mieux comprendre une situation », revendiquent-ils. Aux mélodies, comme aux paroles, pourtant, une seule personne : Jean-François Pauzé. Il écrit et « gratte les airs ». Les arrangements sont collectifs : une alchimie festive et réflexive qui caractérise les Cowboys Fringants. Ils sont là pour « toucher les gens, par rapport à leur propre vie, par rapport à leur désir de changement, ou à leur avenir ! » et les mélodies sont à l’avenant. Entre insolence, contestation et propositions, les Cowboys Fringants insufflent un air frais québécois qui fait du bien, tout simplement.
Disque : La Grand-Messe (Exclaim).
Pour en savoir plus : www.cowboysfringuants.com
À noter aussi la sortie du CD de Marie-Annick Lépine, la violoniste, accordéoniste et voix féminine du groupe : Au bout du rang (Exclaim).
Fabien Perrier
Article paru dans l'édition du 11 mai 2007
Petite précision chronologique:
Les résultats du 1er tour des élections présidentielles viennent de tomber. Le public a déserté les soirées télévisées et rejoint le Magic mirror installé à Rennes, où ont lieu les concerts pendant le festival Mythos. Il faut dire que les organisateurs ont fait très fort pour l’ouverture en invitant le groupe québécois Les Cowboys Fringants.
C’est leur première date en France sur cette tournée printanière. La salle est archi-comble. Des jeunes et leurs parents, des adolescents, des trentenaires… Tous, quel que soit leur âge, reprennent en chœur les refrains. Tous chantent les paroles qu’ils savent par cœur jusqu’aux mots en joual, l’argot québécois. Et, paradoxe presque au regard des chiffres tombés, les poings se lèvent sur « néo-libéralisme ! NON ! » d’En attendant, une des chansons engagées de l’album La Grand-Messe.
Et d'autres infos par là...

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mardi, mai 08, 2007

Le Dindon n’est pas farce

Création locale de la Compagnie du Berger, le Dindon, de Feydeau, va être présenté à la Comédie de Picardie (Amiens) du 10 au 16 mai.
Parfois, avec « un Feydeau », le pire est à craindre. Des portes qui claquent, des acteurs qui se cachent dans les placards, des artifices vus et revus, et le tour serait joué. Le Dindon monté à Quend-Plage par la Compagnie du Berger échappe à ce travers. La compagnie ose. Elle s’est réellement approprié la pièce et en a fait un spectacle de trois heures, populaire et de qualité, où la salle ne voit pas le temps passer. Une volonté du metteur en scène, Olivier Mellor. Après avoir créé la Fleur à la bouche, de Pirandello (cinquante-cinq minutes), il avait « envie de quelque chose de plus long, de grivois, et de populaire dans le bon sens du mot ». C’est réussi !
Le public est en éveil permanent, sans cesse surpris par les chansons, respirations ajoutées au texte original, ou par les acteurs qui jaillissent de partout. On apprécie les duos qui fonctionnent bien, et plus encore la découverte des talents de certains comédiens : la palette de mimiques et la forte présence du bourgeois Crépin Vatelin (Stephen Szekely), les audaces vengeresses de sa femme Lucienne (Marie-Béatrice Dardenne), les déroutantes provocations de Maggy Soldignac (Françoise Gazio). Il y a dans cette création une fraîcheur bon enfant, et un air de vérité actuelle dans cette société d’apparences et de mensonges dépeinte par Feydeau.
Le pari n’était pas gagné. « Notre acte politique est d’avoir fait ce spectacle, grosse distribution de la saison, en région avec nos petits moyens », explique le metteur en scène. Au total, 26 intermittents amènent le public au théâtre pour le faire rire et réfléchir. Espérons que ce soit le premier pas pour une tournée.
Du 10 au 16 mai à Amiens (Comédie de Picardie).
Fabien Perrier
Article paru dans l'édition du 7 mai 2007.

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dimanche, mai 06, 2007

1er mai...

Maintenant que les résultats sont tombés, je vous explique ce que j'ai fait le 1er mai. En vidéo. Enfin, montage audio / photos. Je n'étais pas tout seul. Accompagné par la Jeune Garde. La Relève. Et ça m'a fait du bien.


C'était une très belle manifestation. Dommage que le PS avait organisé un rassemblement à Charléty au même moment. Sinon, la France est à droite. Enfin, voilà quoi.

En fait, ce qui me rassure, c'est de savoir que dans les manifestants, il y avait beaucoup de jeunes. Beaucoup beaucoup. Ce qui m'attriste, c'est de voir qu'ils n'ont pas tous le droit de vote. Nous n'avons pas gagné. Pas encore.

Hasta la Victoria siempre! El Pueblo unido jamas sera vencido!

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Réfléchissez avant de voter...

C'est sans doute trop tard... Mais mieux vaut tard que jamais. Et puis, autant en profiter pendant que l'on peut encore dire et montrer ce que l'on pense. Une analyse psychanalytique des discours de Sarkozy.


Gerard Miller analyse Sarkozy
envoyé par da93

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