samedi, janvier 27, 2007

Le Québec, Ségolène Royal et Gérald Dahan...

Quel drôle de mélange me direz-vous! Tartiner un billet avec ces trois ingrédients ne relève pourtant pas de la prouesse. Mais révèle plutôt une inquiétude, ou plusieurs.
La campagne est partie. Quels sont les soucis qui préoccupent les Français? Les questions économiques et sociales (chômage, pouvoir d'achat etc. - autant de mots qui ne sont presque pas employés pour l'instant dans les discours de nos deux candidats vedettes); les questions de sécurité (alors là, pas de soucis, ils en parlent...); l'éducation (c'est une question d'avenir, mais là, peu d'arguments pour l'instant, le point préféré semble être la carte scolaire, oubliant par-là qu'une politique en faveur de l'éducation doit être en adéquation avec une politique d'aménagement du territoire, comme l'avaient prouvé les pays d'Europe du Nord) etc.
Inquiétude donc, car tous ces mots, qui devraient être des mots clés, ne parviennent pas à mes oreilles. Ils semblent absents des discours. Vous me direz, je n'entends que ce que je peux capter sur les ondes, ne regardant presque plus la télé. Vous me direz encore, je peux toujours aller sur les sites des candidats: bien sûr, mais c'est aussi oublier que près de 50% n'ont pas accès à internet (petite info ici par exemple). Vous me direz enfin, les programmes, c'est fatigant! Ce n'est pas de la télé, ça ne fait pas des images.
Alors, comment allons-nous voter? Une solution semble s'offrir à nous. Sur qui nous fera le plus rire. Dans la série "Le vote par le rire", les deux derniers épisodes en date sont: L’affaire "Royal-Québec" (petite info ici par exemple) et son rebondissement inattendu (sur le site de RTL par exemple, ou de Marianne).
Les titres sont révélateurs du peu de cas fait au contenu. Quelques exemples pris au hasard des dépêches arrivant sur Yahoo:
- AFP: Sarkozy tacle Royal dans son fief du Poitou-Charentes: qu'apprend-on sur le fond avec ce titre? Sur quoi cherche-t-on à attirer l'attention de l'internaute si ce n'est sur le "spectaculaire"?
- Reuters: Nicolas Sarkozy dénonce une campagne tirée "vers le caniveau": c'est une technique de communication bien connue - critiquer pour paraître sain, au-dessus de tout soupçon. Mais sur le fond, qu'apprend-on de nouveau avec ce titre? Et dans la dépêche?
- Reuters: Antoine Royal affirme que les RG ont enquêté sur lui: telle semble être la stratégie employée au cours de cette campagne, utiliser toutes les armes possibles, éviter le contenu.
Et après, il faudra s'étonner qu'un abject personnage arrive au 2nd tour... Ou que les Français n'aient plus confiance dans leurs représentants politiques...
Et après, encore après, il faudra voter "utile". En bon petit soldat, et en oubliant ce qui est proposé. D'un côté, un ministre qui est soupçonné d'utiliser tous les moyens à sa portée, y compris les moins honnêtes; de l'autre, une candidate qui ne peut passer une semaine sans commettre une gaffe. Et sinon, qu'ont-ils à dire? Que veulent-ils vraiment? Comment se différencient-ils?
Restent les "petits" candidats. Là, ne cherchez pas, on ne les entend presque pas!
Reste aussi la musique. Elle peut faire réfléchir. Alors, celle que j'ai choisie pour vous nous vient... tout droit du Québec! Il y a peu, un pro de la musique francophone d'Amérique du Nord expliquait que la chanson de là-bas est plus engagée (un p'tit clic!).
Ecoutez bien les paroles. Et bonne méditation.

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jeudi, janvier 25, 2007

Un cours, la francophonie, et l'actualité... (Suite)

Parfois, l'actualité est généreuse, disais-je la dernière fois. Il y avait un exposé sur la francophonie. Et puis, j'avais décidé d'évoquer la mort de l'Abbé Pierre. Pourquoi? Parce que c'est quand même extrêmement intéressant de voir à quel point toute la "nation", qui pleure cet homme, râle en même temps contre les tentes sur les bords du canal, continue de soutenir des candidats dont les politiques mènent directement à l'appauvrissement d'une majorité, refuse de voir la misère au pied de sa porte et la liste est longue.
Petit surf sur le Web, toujours en quête de nouvelles déclarations de Ségolène Royal, et de Nicolas Sarkozy - les autres candidats n'intéressant visiblement pas les médias, j'ai laissé tombé provisoirement la quête de reportages sur eux. Lors de ce surf, frisquet, donc, je tombe sur le document suivant:


C'est un document du Monde - qui se lance dans la télé visiblement (?)... Après l'avoir regardé, je livre à votre réflexion un extrait d'un texte de 1957, écrit par Roland Barthes (c'est par ici!). Lisez bien la conclusion, elle est éloquente! Ce fut la deuxième partie du cours, trop courte, car les étudiants ont visiblement été interpelés par ce texte.

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mercredi, janvier 24, 2007

Un cours, la francophonie, et l'actualité...

Parfois, il faut avouer, l'actualité est généreuse. Il se trouve qu'aujourd'hui, un des sujets du cours était "la francophonie". Un exposé soigneusement préparé par des étudiants qui avaient lu des livres, des vrais, des recueils de poésie même, écouté de la musique, d'Afrique ou d'Amérique du Nord, vu des films, d'Afrique, du Québec et de Belgique. Ils voulaient expliquer que la francophonie n'était pas une notion tout à fait dépassée. Je souscrivais.
Mais à la fin, je m'étonnais. Pourquoi, Diantre, ne pas avoir parlé de l'actualité? Et là, la réponse m'a cons-ter-né! Pour ne pas provoquer le débat! Pourtant, il a le mérite d'exister ce débat. La langue est-elle porteuse de valeurs? Si oui, lesquelles? La langue, la culture et les Arts qui lui sont rattachés, sont-ils des moyens de se faire entendre, d'exprimer un point de vue politique? Que signifie parler français dans une province du Canada? Est-ce une façon de faire connaître sa volonté d'indépendance au quotidien ou juste une façon d'exprimer une spécificité, de renvoyer à une histoire en admettant l'unité d'une fédération aujourd'hui? De belles questions, auxquelles il n'est pas évident de répondre. Par chance, il n'y avait ni micro caché dans la salle, ni journaliste à la sortie du cours.
L'actualité est moins généreuse avec d'autres. Il y en a une qui, visiblement, a un avis tranché sur la question...

Ségolène et le Québec. C'est quand même chouette, inattendu même, je dis. Elle fait la Une des journaux. Partout! Si si:



Alors, les réactions fusent. Allez voir par ici ou par là. J'avoue. Si ce point de vue était construit, argumenté, réfléchi, je me dirais: elle a du coffre cette Ségo. Madame Royal, chapeau bas! Je ne suis pas sûr que diplomatiquement, ce soit bienvenu, mais lancer d'un coup d'un seul une telle phrase, oser affirmer un point de vue aussi tranché, même si d'autres l'ont fait avant elle, là, chapeau. En plus, ce serait poser, au final, une vraie question aux Européens: quelle politique des langues en Europe? Cela reviendrait à demander dans quelle(s) langue(s) nous voulons travailler et converser, au moment où la Commission, dans une optique de réduction des dépenses, se demandent comment gérer le quotidien avec tant de langues de travail... Ce serait se demander si la langue de Goethe, en perte de vitesse (hein, M'dame la Prof d'allemand...) ne comporte pas des finesses qui rend l'expression plus précise, donc dire qu'il faut continuer à l'apprendre. Ce serait trouver que la musicalité de la langue italienne est belle, et qu'elle ne mérite pas d'être absorbée dans un gloubi-goulda (c'est du langage Casimir!) fade, presque insipide.
Mais visiblement, ce n'était pas le cas. D'ailleurs, Hollande est arrivé, sans s'presser... mais il a affirmé:
Il fallait désamorcer. C'est dommage. J'avais cru un instant que grâce au Québec, cette campagne allait enfin devenir politique. Qu'on allait parler économie et enseignement, diplomatie et développement, langue et enrichissement. A l'occasion d'une prochaine bourde, peut-être? En attendant, la campagne reprend son train, petites phrases contre petites phrases. Et les candidats qui font du terrain ne sont pas dans les médias...

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vendredi, janvier 19, 2007

Non sono italiano...

Non sono italiano. Pas du tout. Ma ho sentito una bella canzone! Une très belle chanson... C'était dans un film que je recommande: Le héros de la famille. Une brochette d'acteurs formidables, des passages drôles, des moments émouvants, une histoire surprenante. Bref, une jolie comédie comme j'aime, un peu plus profonde même qu'elle n'en a l'air.

Et la voix de Catherine Deneuve. Je dois vous faire une confidence. J'aime beaucoup Catherine Deneuve. Je l'ai déjà croisée deux ou trois fois, rive gauche à Paris. Jamais je ne lui ai dit quoi que ce soit. Pourquoi? Parce que voilà ce que l'on m'a dit un jour!
Bon, et puis, je ne suis pas sûr que je sois le style qui sied à Dame Catherine. Imaginez un instant qu'elle passe sur ce blog, à ses heures perdues. Elle a envie de savoir ce qui est écrit sur elle. Et ops, elle tombe sur http://lecalamargeant.blogspot.com. J'aurais l'air malin! Je fais donc ce pari risqué: elle ne passera pas. Sinon, Madame Deneuve, vous pouvez me laisser un petit commentaire.
Je l'aime bien parce qu'elle joue très bien. Parce qu'elle chante. Parce que je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je l'aime bien. Et dans Le héros de la famille, elle m'a scotché! Voilà la version originale de la chanson qu'elle interpréte, pour ceux qui souhaitent, par un italiano vero:

(Vous pouvez trouver les paroles ici.)

Mais je crois, en surfant, que j'ai compris pourquoi j'aimais autant Madame D. Ce n'est pas seulement parce que son interprétation de cette belle chanson italienne est magistrale, mais c'est pour ce petit truc complètement inattendu. Ce côté "terre à terre". Et puis, ça me fait penser à ma grand-mère qui a un petit poussin (pour tout savoir, ou pour voir si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, rendez-vous ici) et qui parle à son poussin. Si si. Donc, voilà, grande découverte, ce qui me plaît encore plus chez Catherine Deneuve:



Franchement, je vous assure. Qui l'eut cru? Que sur le blog de Calamar, où La Pieuvre sévit, ou le Homard fait rage, on se mettrait à parler des poules de Catherine Deneuve! Je vous le dis. Quand je pense que les prochains qui taperont oeuf ou oeufs, poule ou poules, jardin et basse-cour dans le moteur de recherche Google vont tomber sur ce blog, je me dis que pour moi, Catherine Deneuve, c'est la poule aux oeufs d'or!

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mercredi, janvier 17, 2007

La francophonie en musique

Festival . Découvrir la diversité de la musique nord-américaine francophone, tel est l’objectif des Déferlantes francophones.

Entretien avec Maurice Segall, capitaine de deux festivals appelés Déferlantes francophones. Si Chloé Sainte-Marie, Yann Perreau, Alain Lamontagne... ne sont presque jamais diffusés, ils sont de vrais artistes. Ils seront à Pralognan-la-Vanoise pour les Déferlantes francophones hivernales à partir du 16 janvier.

Comment définir les deux festivals des Déferlantes francophones ?
Maurice Segall. Même si l’un se déroule l’hiver à la montagne, à Pralognan-la-Vanoise, et l’autre l’été à la mer, à Capbreton, le concept est identique : la découverte et la promotion d’artistes francophones d’Amérique du Nord, malheureusement peu connus ici, bien que souvent reconnus de l’autre côté de l’Atlantique ! Ici, on entend presque toujours les cinq mêmes : Isabelle Boulay, Linda Lemay, Natacha Saint-Pierre, Céline Dion et Garou. Pourtant, il existe des dizaines d’artistes beaucoup plus intéressants, des sons nouveaux qui sont peu diffusés. Je veux les faire connaître. Ces deux festivals sont donc avant tout militants et politiques !

En quoi sont-ils politiques ?
Maurice Segall. Ils sont comme de petits moments de résistance ! En France, quand on parle de francophonie, il s’agit bien souvent de celle du Sud. Mais avec le développement de l’Europe par exemple, il est aussi intéressant pour les Français de voir ce qui se passe dans la francophonie d’Amérique du Nord. Ils sont 7 millions de francophones entourés de plus de 300 millions d’anglophones, à côté du grand voisin états-unien. Il est intéressant de voir comment ces francophones font vivre leur langue, comment, face au « rouleau compresseur américain », ils développent leur propre mode de vie et leurs propres valeurs. Les artistes viennent en quelque sorte raconter comment cela se passe chez eux.

Quelles sont les spécificités de la chanson francophone nord-américaine ?
Maurice Segall. Des artistes comme Pierre Lapointe, Dobacaracol, Les Cow-Boys fringants, Ariane Moffatt, ont une forme de fraîcheur et d’authenticité au niveau des paroles, leurs rythmes sont souvent nord-américains. C’est un drôle de mélange qui vient sûrement de ce qu’ils sont à la fois des Nord-Américains et des francophones. Daniel Boucher, Plume Latraverse ou Richard Desjardins sont de vrais poètes aux textes fabuleux. Mais ils ne chantent pas « à la française ». Ils ont leur accent, et les médias ne se privent pas de leur demander d’être « plus compréhensibles ». Je leur dis exactement le contraire car c’est leur culture. Ces auteurs et compositeurs phénoménaux mériteraient d’occuper un peu plus de place sur nos ondes. Au Québec, ils ont leur public et remplissent des salles ! Comme le marché québécois est tout petit, pour de jeunes artistes, c’est un peu compliqué. Ils auraient le choix entre chanter en anglais, donc être diffusés aux États-Unis, et chanter dans leur propre langue, en gommant leurs spécificités pour percer le marché français. Mais certains ne le font pas, comme Dobacaracol ou les Cow-Boys fringants qui chantent en québécois. Et ils ont réussi !

Ce sont des artistes de « la relève », la nouvelle scène québécoise...
Maurice Segall. La relève est un terme générique. Ça fait vingt ans que j’en entends parler ! Ce qui est intéressant, c’est la différence fondamentale entre le Québec et les autres provinces. Québec est une province avant tout francophone, alors que les autres provinces sont majoritairement anglophones. Dans ces provinces, la relève est donc beaucoup plus difficile à se mettre en place.

De jeunes talents parviennent-ils à pointer ?
Maurice Segall. Oui. Outre ceux déjà cités, Jean-François Moran, par exemple, vient d’obtenir un prix à Montréal. Sa voix et son univers sont étonnants. Ou encore Damien Robitaille, de l’Ontario, un bonhomme avec un potentiel de folie et de poésie ! Dans un autre style, Mes Aïeux, remplissent des salles de 2 000 personnes, jeunes. Or, c’est sur une base de musique traditionnelle. Et des nouveaux interprètes comme Chloé Sainte-Marie, qui chante de grands poètes québécois. La relève recouvre tous les styles, du rock à l’underground, du trad’ à la chanson. Ces artistes mériteraient d’être connus en France !

Et ils semblent plus engagés que la nouvelle scène française !
Maurice Segall. Ça vient du contexte. N’oublions jamais que les francophones sont très minoritaires au Canada ! Ce qui veut dire que dans leur vie quotidienne, leur langue peut être menacée : à Montréal par exemple, il est difficile parfois de se faire servir en Français. Les artistes retransmettent ces sentiments... Leurs textes sont fondamentalement indépendantistes.

http://www.pralo.info
http://www.deferlantes-francophones.com

Fabien Perrier
Article paru dans l'édition du 16 janvier 2007
Ajout personnel de Calamar:
Maurice Segall est un homme qui fait beaucoup parler de lui. Invité régulièrement sur les ondes, cité par de nombreux artistes québécois, il est aussi très présent sur le Web (clic!).
Certains reprocheront qu'il n'y ait pas de photo de cette noble personne pour illustrer cet entretien. La raison est la suivante. Sur toutes les bases de données, il n'y en a qu'une en stock... Vous voulez la voir? Allez-y, c'est par ici!

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dimanche, janvier 14, 2007

J'ai déblogué! (Maladie des temps modernes)

Pfffffffff! Les technologies modernes nous amènent des sources de nouvelles maladies. La mienne? Je déblogue parfois! Je perds le clavier comme d'autres perdent la boule. J'ai l'imagination qui se dilate, comme d'autres la rate. J'ai les idées pas droites, comme d'autres l'estomac. Tout est dit: je déblogue! D'un coup d'un seul, sans m'y attendre. Oui, je vous entends, vous mes fans d'Outre-Atlantique, mes admiratrices bretonnes, normandes, du Sud, du Nord, ou de partout ailleurs, ou encore mes lecteurs fidèles. Ou enfin ceux qui cherchent des techniques de pêche de calamar et débarquent sur ce blog. Oui. Je vous ai compris! Vous vous dites "est-il malade?" parce que je ne viens plus, je ne laisse plus de billet, ni même une petite humeur du jour, en musique. Certaines vont jusqu'à se moquer impitoyablement de moi... si si, en suggérant que je dors tout le temps. Point du tout. Je déblogue, c'est tout.
Remarquez, me direz-vous, c'est peut-être pas plus mal. Car vous en aviez marre de lire qu'avec le temps, tout s'en va. Ou bien que je danse (mal) le madisson. Je ne vous ai pas dit, d'ailleurs, que je me suis aussi mis à la salsa (héhé, imaginez mon déhanché - il y a des pas différents: le pas rumba, le pas mambo, le casino et le pas salsa. Le rythme? 8 temps. Et les mouvements de pieds? Comme la marche - ou presque 1-2-3-Clap / 5-6-7-Clap // autrement dit, Gauche-Droite-Gauche-Tape dans les mains / Droite-Gauche-Droite-Tape dans les mains... Davy Crockett, tu t'entraînes?). C'était une petite digression comme je les aime. Qu'est-ce que cela vous inspire? Enfin, d'abord, qu'est-ce que cela m'inspire, puisque je suis reconnecté.
Cela m'inspire que quand je n'ai pas l'inspiration, je dois aller la chercher ailleurs. Dans un petit mail reçu par exemple... Qui disait (entre autres) que la machine avait inondé la cuisine. Et oui! Et là, on se dit qu'on a eu de la chance en se levant ce matin. La machine à laver n'avait pas inondé la cuisine! Ni la salle de bain!

Donc, là, je me suis dit que j'avais de la chance. Que j'aurais pu avoir à appeler un plombier, tout un tas de choses bien plus agaçantes que de chercher l'inspiration (quoique, ça occupe, et ça fait couler de l'encre, visiblement!). A défaut d'appeler un plombier, donc, j'ai surfé sur d'autres eaux, celles du net. Et là, si un jour vous avez des problèmes de plomberie, vous trouverez bien des solutions:

A) Celle de ces fringants chanteurs...

B) Ou alors, entrer en contact avec un plombier:



C) Enfin, se débrouiller avec les moyens du bord...


C'est vrai, il me suffisait de chercher, j'allais trouver l'inspiration!!!! Quand je pense que pendant ce temps-là, certains sont en train de s'enfiler des tartiflettes et des fondues savoyardes à Pralognan-la-Vanoise et que nous souffrons, qui à la recherche de l'inspiration, qui avec sa machine à laver etc., quand je pense que certains profitent d'une déferlante de talents, je me dis que mon Grand-Père a raison: "Y'a d'la veine que pour la crapule!". D'ailleurs, allez voir ici, ça ne fait que confirmé ce dicton!

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dimanche, janvier 07, 2007

Savez-vous danser le madison...

Fin de soirée. Tout se passe bien, la panse remplie, le sourire aux lèvres. Soudain, une Charmante Jeune Fille se lève. Qui improvise un pas qui ressemble fort à tout ce qu'il y a de moins improvisé... le madison! Epatés, étonnés, ébahis, intrigués et désireux, les autres se lèvent aussi. Comme quoi Dalida n'avait pas tort...
Il faut toujours regarder dans les archives sonores de nos Grands-Mères! Ah, les danses d'autrefois!!! La Charmante Jeune Fille a-t-elle eu l'impression de faire danser l'histoire? (Euh, non, je n'ai pas dit l'Ancêtre!)? J'attends une réponse sur ce blog...
En attendant, félicitations aux novices qui en l'espace d'une soirée ont su se déhancher comme si tout cela était inné... Félicitations à celle qui, entre tous, maîtrise l'art et la pédagogie et a transformé une salle en adeptes inconditionnels de cette danse.
Alors, pour poursuivre l'excercice, voilà ce qui est proposé:
1) Cliquez sur ce lien, mais ouvrez-le dans une autre fenêtre - ou, pour ceux qui veulent encore plus simple, sur celui-ci ( toujours dans une autre fenêtre - pour ceux qui ont quelques difficultés en informatique, cliquez sur la touche droite de la souris, puis choisissez "Ouvrir dans une nouvelle fenêtre").
2) Cliquez sur la touche "Play" ci-après;

3) Bougez votre corps sur le rythme proposé, tout en suivant les mouvements explicités.
Le résultat? Le voilà...
Certaines s'en sortent très bien. D'autres font des progrès. D'autres, enfin, se mélangent un peu... Aïe aïe aïe!!! Par là même, ils inventent des chorégraphies terribles, reconnaissons-le! Voilà ce que ça donne... (Cliquez ici et !). Mais ça vient, pas de panique!!!
On réessaye encore une fois? Allez! Retenez M.A.D.I.S.O.N... c'est le madison!

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samedi, janvier 06, 2007

De la pizzeria Santa Luccia au Café des Délices...

... il n'y a qu'un pas à franchir. Comment faire? C'est la question que vous vous posez tous, j'imagine. N'attendez pas de moi que je vous décrive un tour de magie. N'attendez pas non plus que je vous livre quelque secret au goût romanesque. C'est juste une petite histoire, comme ça, autour d'un appareil que je n'ai pas (I-Pod).
Discussion sur la musique au rendez-vous donc dans l'enceinte de la pizzeria Santa-Lucia. Antipasti, pizza, un peu de vin, et d'eau. Puis musique de nouveau. Sur d'autres sujets aussi. Et là, un air surgit dans les oreilles, via deux petits écouteurs. Et cette soirée délicieuse parce que les participants l'étaient tout autant (surtout Tata euh, j'ai le droit?), cette soirée délicieuse trouve son expression synthétique dans un regard pétillant et une ritournelle pénétrante. Grâce à Patrick Bruel! Qui l'eût cru? Voilà ce que ça donne...


Patrick Bruel - Au Café des Délices

Voilà comment grâce à une pizza, un I-Pod, une chanson, grâce à la charmante jeune fille en face de vous, qui devient soudainement une arabo-andalouse qu'en d'autres lieux on appellerait gazelle, grâce aux amis présents, transformés par l'imagination en Berbères du désert, d'un coup d'un seul, sans m'y attendre, je me suis retrouvé au Café des Délices!

C'est fou ce qu'une chanson peut véhiculer! C'est fou comme elle peut vous transporter! Et en rentrant, voilà... les souvenirs se voilent etc. Je n'étais donc pas au Café des Délices?

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vendredi, janvier 05, 2007

La Pieuvre en goguette...

La Pieuvre est revenue. Elle était partie. Vous ne le savez peut-être pas, mais elle était partie quelques jours. J'ai cru qu'elle était partie chercher notre cher Davy Crockett dont nous sommes sans nouvelle depuis plusieurs jours (pour en savoir plus, c'est par ici). Pas dut tout! La Pieuvre qui anime de ses petites tentacules le fameux blog des Déferlantes francophones () était partie en goguette. Grand luxe pour Madame La Pieuvre. Bien sûr, elle avait besoin d'air marin. Alors, elle a mis le cap sur... héhé... sur... devinez... Réponse ici.
De retour, elle nous a livré un scoop sur les Déferlantes...
Vraiment, ça lui a fait du bien de prendre l'air. La Pieuvre revient, rose aux joues. Et voilà le petit message qu'elle m'a livré lorsque j'ai pu lui parler:

François Deguelt - Le Ciel Le Soleil La Mer
Elle est revenue toute contente comme vous le voyez! Pourtant, ça ne vous étonne pas, vous, le Soleil et la Mer en plein mois de janvier... Attention petite Pieuvre, le réchauffement de la Planète pourrait bien te faire du mal...

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mercredi, janvier 03, 2007

BONNE ANNEE... 2007!

Je vous souhaite une très belle année 2007! Qu’elle soit un mélange…

Festif
Etonnant
Savoureux
Tonique
Impeccable
Vivant
Amical
Langoureux

Détonnant
Exotique
Francophone
Epatant
Réussi
Landais
Amusant
Novateur
Tonitruant
Excitant
Sublime

Fantastique
Rassembleur
Artistique
Nutritif
Charmant
Original
Pétillant
Haut en couleurs
O
Nourissant
Enrichissant
Succulent !

D'autres le disent autrement...


C'est à Nous !

Ceci est une oeuvre de la Pieuvre.

Vous le voyez, partout, le coeur y est.

Alors TRES BELLE ANNEE 2007!!!

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mardi, janvier 02, 2007

Les Aventuriers d’un autre monde bientôt sur la route...

Rock français . Minitournée de six concerts uniques, dans six villes pour six chanteurs aventuriers d’un autre monde.

Six figures du rock français, pour six concerts uniques dans six villes, réunies sur scène pour la musique. Ce sont Les Aventuriers d’un autre monde : Jean-Louis Aubert, Alain Bashung, Cali, Daniel Darc, Richard Kolinka et Raphaël. L’idée est née en décembre 2005, lors de la clôture du festival Les Aventuriers, de Fontenay-sous-Bois, que parraine Richard Kolinka. Il invitait des amis musiciens pour une soirée qui « s’est tellement bien passée que nous avons décidé de recommencer cette année et en plus de faire quelques concerts », dit-il. Cette minitournée, dont les bénéfices seront reversés à des associations, partira de Fontenay-sous-Bois le 11 janvier où ils vont clore le festival, passera par Lyon (le 12), Marseille (le 13), Toulouse (le 14), Paris (le 16) et enfin Lille (le 18).

Les six compères sillonneront les routes en bus, pour une aventure musicale et humaine. La programmation n’est pas ficelée. Certes, ils interpréteront des reprises, des inédits en duo, trio, quatuor. Mais « nous déciderons chaque jour ce que nous jouerons le soir même », dévoile Cali. Ainsi, ce flou artistique a le goût d’une expérience du partage et d’un nouveau type de tournée : « Ça nous plaisait de nous réunir comme ça, explique Kolinka, par affinité, pas pour répondre à une sollicitation. » Alors, ils offriront au public ce qu’ils aiment, « chanteront quelques-unes de (leurs) chansons respectives et aussi des chansons qui (leur) ont donné envie de jouer de la musique », comme le dit Aubert. Bonne route à ces aventuriers dont les oreilles attendent le plus grand bien !

Page Web
(Article paru dans l'édition du 29 décembre 2006)

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Jeanne Cherhal, une artiste tête hors de l’eau


De Jeanne Cherhal, on sait qu’elle a vingt-huit ans, qu’elle fait de la chanson à texte, qu’elle joue du piano, qu’elle a été révélation de l’année aux Victoires de la musique 2005 et qu’elle a sorti en octobre 2006 son troisième album, L’eau (tôt ou tard). On devine ainsi qu’elle se fraye, lentement mais sûrement, un chemin dans le monde de la musique, même si on l’entend peu sur les ondes (trop peu même). Mais d’elle, qui n’est pas du genre à se livrer avec impudeur, que sait-on encore ?
À en croire Je suis liquide, deuxième titre de ce nouvel album et autoportrait en chanson, elle n’est « pas forte », « pas grande », « pas solide », « pas belle », mais elle est « liquide »... À ses yeux, cela signifie « être un peu une éponge ». Et d’ajouter : « C’est le reflet de l’image que je peux avoir de moi, d’une image de quelqu’un pas forcément très "costaud". J’ai l’impression parfois de ne pas avoir les épaules pour supporter les choses ou pour agir. » Pourtant, sur scène, elle semble démentir cette assertion. Elle sort de sa réserve, donne à voir une présence remarquable et une audace rafraîchissante. Sa générosité et son humilité sautent aux yeux dès qu’elle chante ou quand elle remercie le public.
Un peu paradoxale parfois, Jeanne Cherhal ? Sans doute... comme tout un chacun. Et l’Eau semble le confirmer. Si le titre de l’album, la photo de la pochette et la fréquence des allusions aux éléments liquides peuvent laisser penser qu’il s’agit d’un album concept, elle s’en défend. Et elle a raison. Il révèle une chanteuse qui a pris un virage. À l’écouter de près, ce nouvel opus est aussi bien autre chose que les deux précédents. Elle quitte les descriptions de son quotidien pour parler de sentiments et exprimer ses positions. Elle le reconnaît sans fard : « J’ai l’impression que c’est juste une suite logique de mon angle de vue, de ma façon d’écrire. Là, c’est vrai que je me suis moins attachée à des descriptifs concrets de mon entourage. Je n’ai pas écrit cet album dans un état d’esprit hyperjoyeux. » Pourtant, rien de plombant dans cet album. Au contraire, il est tout en finesse dans le propos, dans les arrangements, comme dans les chants.
L’entendre parler de sa voix douce ne laisserait pas imaginer les jeux vocaux dont elle est capable, de la puissance qu’elle peut dégager sur scène ou dans son album (la Peau sur les os) aux doux acidulés dans lesquels elle s’échappe pour exprimer son point de vue sur le monde qui l’entoure (le Tissu). Ainsi, sur une musique un brin langoureuse, elle parle de la burka et livre « son point de vue particulier, de femme qui vit dans un pays libre, une démocratie, et en général, [est] un peu interloquée quand [elle] croise une femme "grillagée", car ce n’est pas [sa] culture ». Tout en se gardant de porter un jugement moral sur une religion. De même, dans On dirait que c’est normal, elle s’attaque à l’excision, « quelque chose de cruel et d’inhumain » qui « n’est pas une tradition comme une autre ». Retour sur la question de la féminité, centrale chez elle, mais avec plus d’humour, dans Une tonne « sur les métamorphoses qu’on subit quand on tombe amoureux. Et ça m’a amusée en fait de prendre cette image d’une fille obèse mais qui fond quand elle rencontre l’amour », avoue la chanteuse.
Alors, Jeanne Cherhal ne parlerait-elle que de la féminité et ne s’intéresserait-elle qu’aux sujets « féminins » ? En aucun cas ! D’une part, et elle-même le dit : la chanson sur l’excision dépasse « un problème de femmes, c’est un problème de l’humanité ». D’autre part, certaines chansons prouvent plus immédiatement la portée générale de ses réflexions. Comme Frédéric, dédiée à un prisonnier derrière ses barreaux avec lequel elle a entretenu une relation épistolaire par le biais d’une association. Elle a pourtant du mal à en parler : « C’est un engagement hyper-intime pour moi. Ce n’est pas quelque chose dont j’ai tout le temps envie de parler. » Engagement personnel et écriture intime, donc, qui débouchent sur une chanson dans laquelle elle offre avec talent ce qu’elle-même recherche dans celles des autres : « Ce qui m’intéresse chez un artiste, c’est d’avoir son point de vue. » Ainsi, on pourrait appliquer à certains de ses titres la définition qu’elle donne de la chanson engagée : celle « qui, à l’écoute en tout cas, fait percevoir la réalité différemment et qui a peut-être pour résultat de faire réagir ».
Sur des rythmes pop ou ethniques (l’Eau), chacun des treize titres est donc l’expression de ses sentiments ou points de vue. Avec ce troisième album, on en sait un peu plus de Jeanne Cherhal. Et même si elle chante « Oh ! c’est l’eau qui m’attire, oh ! c’est l’eau », on apprécie qu’elle sache garder la tête hors de l’eau.
CD : l’Eau (tôt ou tard).

En tournée, voir les dates sur :
www.totoutard.com


Page Web (Parution le 29 décembre 2006)

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