dimanche, décembre 31, 2006
samedi, décembre 30, 2006
Quelques mots sur Pierre Delanoë
Il est parti en URSS (pour ceux nés avant 1991, pas besoin de précision. Pour les autres: Union des Républiques Socialistes Sociétiques). Là, que se passe-t-il? Ecoutez...
Gilbert Bécaud - Nathalie
Il en tombe très amoureux, vous l'avez compris. Tellement qu'il se dit en permanence:
Joe Dassin - Et si tu n'existais pas
Bref, il a rencontré l'Amour. Tout est vu à travers ce prisme (d'ailleurs, les Surréalistes ont utilisé la même image, mais c'est une autre histoire... quoique). Ils coulent des jours heureux. Il a envie de crier son bonheur sur tous les toits.
Gérard Lenorman - La ballade des gens heureux
Gilbert Bécaud - Et maintenant
Alors, au bout d'un moment, il recouvre ses esprits. Il lui a fallu un peu de temps, il a été très triste mais il se dit:
Joe Dassin - ça ne va pas changer le monde
Voilà quelques fragments d'une histoire recomposée grâce à la musique. Merci Monsieur Delanoë!
Libellés : Humeur du jour partagée, Musique
vendredi, décembre 29, 2006
Chez mon ami Pierre
dimanche, décembre 17, 2006
On n'a pas tous les jours 20 ans...
Voilà.
C'était mon humeur de ce dimanche 17 décembre.
Libellés : Humeur du jour partagée
samedi, décembre 16, 2006
« Ce n’est sûrement pas de briller qui nous empêchera de tomber »
Libellés : Musique
vendredi, décembre 15, 2006
Complément d'enquête spécial "Davy Crockett"
Ils sont mariés...
Et un nouveau témoin... ... a accepté de nous confirmer ces propos.
Certes, certains ont essayé de faire taire notre principal témoin:
Depuis, plus de nouvelles de ce témoin capital, qui porte le surnom de Phil'... Nous avons perdu ses traces depuis plusieurs jours. Que s'est-il passé?
Je reçois à l'instant un appel téléphonique d'une très proche de Davy Crockett et de Phil'. Ce Don Juan a encore un autre surnom. Voilà ce qu'elle me dit sur lui:
Vous avez pu le voir. De nouveaux indices, donc, sur le Homard Davy Crockett... Et l'apparition d'un certain Phil... Toutes les informations sont les bienvenues!
samedi, décembre 09, 2006
Davy Crockett est déjà passé...
Aujourd'hui, spécialement pous vous, des éléments supplémentaires sur son histoire. L'homme qui n'a jamais fuit aime écouter cet air:
Ce n'est pas tout. L'enquête avance à grands pas... Dévoué que je suis, j'ai pisté tout le week-end pour retrouver Mary Crockett, la femme de Davy...
La suite au prochain numéro...
Réchauffement de la planète…
- l’incontournable Nicolas Hulot ;
- aussi, Yves Cochet ou Dominique Voynet ;
- les partis dont certains se plaisaient à dire qu’ils étaient rétifs à la question environnementale… d’ailleurs la candidate à la candidature a été la deuxième à signer l’appel de Nicolas Hulot etc.
A moins que l'explication ne réside là...:
Libellés : Enquête(s) spéciale(s) - je détective pour vous, Pôle écologique, Pôle éthique
jeudi, décembre 07, 2006
Vincent Delerm prend son envol
Pour réaliser l’album les Piqûres d’araignée, Vincent Delerm a croisé une autre bête de la musique, le germano-suédois Peter Von Poehl, un « ange blond » selon la maison de disque. Et cette rencontre a visiblement donné des ailes à Delerm, les ailes du désir. Désir de changement, désir amoureux, envie de s’exprimer. Avec finesse, humour et tendresse, le nouvel album conserve intacte la touche Delerm, qui fait son style et sa personnalité : descriptions par le menu de tranches de vie, moments de mélancolie qui alternent avec des propos plus légers. Alors, à la première écoute, cet opus rappelle la tonalité des précédents. Pourtant, ce n’est pas le même. Au contraire. D’emblée, tant au niveau musical qu’au niveau des paroles, quelque chose de différent marque l’esprit.
Les musiques sont plus ouvertes, et prennent même parfois le pas sur les textes. D’où vient ce changement que revendique Vincent Delerm ? Lui qui a « toujours passé du temps à faire les mélodies » avait avant tout été classé comme un chanteur à textes. Là, il a travaillé avec quelqu’un « qui ne prêtait pas plus attention que ça aux textes et qui était peut-être plus tourné vers la musique ». Et d’ajouter : « C’était encore plus valable pour les gars avec lesquels on bossait, dans le studio, qui eux ne parlaient pas du tout français. » Car l’enregistrement a lieu en Suède, au printemps 2006. Aux commandes pour les arrangements et en tant que musiciens, Peter Von Poehl et Christoffer Lundquist donnent plus de place à la batterie qu’elle n’en avait sur les deux premiers disques, jouent plus avec les différents instruments et les sonorités du Nord, comme le « Glockenspiel », sorte de carillon aux sonorités claires. À la guitare, Von Poehl contribue à donner à l’album sa coloration pop.
Et si les musiques marquent plus l’oreille, la voix aussi a changé. Là encore, Vincent Delerm a souhaité cette évolution. Il reconnaît : « J’ai eu de la chance de faire un premier album assez tôt. Techniquement, je n’étais peut-être pas tout à fait assez prêt. J’avais peur de chanter faux, donc prenais les notes par en dessous ». Et beaucoup le lui ont reproché. Toutefois, il a refusé de s’enfermer et de penser que « tous ceux qui critiquent sont des crétins. Alors je me suis remis en question : j’ai eu davantage envie de chanter parce que je savais que techniquement, je pouvais le faire », affirme-t-il. Et ça s’entend : il ose maintenant les aigus, des variations vocales plus tranchées, des jeux avec sa voix et celle des autres, que ce soit pour des duos ou des choeurs. Ce travail sur la voix et le chant sert littéralement les textes. Sur Marine, par exemple, Von Poehl lui donne la réplique : « Une chanson qu’on ne pouvait pas faire autrement qu’en duo, parce que ce sont deux garçons qui parlent d’une même fille avec deux points de vue différents » - humour et amour au rendez-vous. Sur Favorite song, second duo du disque avec Neil Hannon (de The divine comedy), un Anglais s’interroge sur les curiosités de la langue française, en déclarant sa flamme persistante à celle qui est partie : là encore, humour et amour. L’univers de Delerm en quelque sorte. « Il y a un truc très affectif dans la chanson, comme dans le rire, explique-t-il. On dit que ce sont les gens que l’on aime bien qui nous font rire. Je crois que la chanson porte ça aussi. Tu ne peux pas aimer un chanteur en l’admirant froidement. Il faut qu’il nous touche », précise Delerm en s’appuyant sur une « chanson universelle » à ses yeux, Mistral gagnant de Renaud, l’une de ses références. Lui aussi s’avère touchant, amoureux dans Déjà toi ou laissant ouvertes les possibilités d’interprétation d’autres chansons, comme dans Ambroise Paré. Il justifie : « Sur mes premiers albums, j’ai voulu beaucoup téléguider les choses et dans peu de chansons émanait un doute sur l’interprétation. Là, j’ai voulu davantage cette chose-là. »
Pourtant, le doute n’est pas toujours permis. Sépia et Il fait beau sur la France sont là pour le rappeler. Il s’essaie à la « chanson d’humeur », à légère connotation politique qu’il réservait, jusqu’alors, à la scène. Là encore, on découvre un Delerm qui grave sur l’album ce qu’il pense. « Tiens ça repart à l’envers », s’inquiète-t-il dans Sépia, à laquelle répond, en contrepoint, Il fait beau sur la France : « Je trouvais très bien qu’il y ait une chanson qui essaye de combattre le petit climat français UMPien qui règne, mais sous un angle un peu désinvolte. » Né en 1976, il avait « le sentiment qu’il fallait d’abord se présenter » et ne pas passer pour « le petit con qui donne des leçons ». Maintenant, il dit qui il est, ce qu’il pense et ce qu’il aime (Ma ville, sur Rouen, le confirme). Lui qui considère les chansons comme « des petits capteurs de ce qui est dans l’air » souligne que « dans l’air, il y a beaucoup ce repli sur soi, depuis quelque temps. Alors, c’est vrai, les caméras de surveillance il y en avait certainement déjà il y a cinq ans mais il y en avait moins ». Avec humilité, humanité et simplicité, Vincent Delerm élargit peu à peu sa toile dans le monde de la musique, et confirme qu’il sait évoluer. Il a bel et bien pris son envol.
Nouvel album : les Piqûres d’araignée (Tôt ou tard). En concert à La Cigale (Paris) à partir du 28 novembre, toutes les dates sur www.totoutard.com
Libellés : Musique
lundi, décembre 04, 2006
Quand la critique vient de l’intérieur... par le rire !
Émotion, rire et réflexion garantis à l’Européen (1). Le tout dans une ambiance entre cabaret et one-man-show on ne peut plus réussi. Que dire de plus ?
Puis vient le temps de la passation de pouvoir entre le 2e prix du trophée France Bleue 2006, Eliott, et un autre jeune premier, Francky O’Right. Eliott 1er qui parlait de son « doux » pays cède la place à un Américain. Dans le pur esprit cabaret, sans entracte, un enchaînement réjouissant.
Américain à Paris, seul en scène, mais tellement présent, Francky O’Right parle dans sa langue - mais reste complètement accessible. Il est dans le partage avec ses gestes, la musique et ses mots. Il instaure avec le public une relation complice. Comptez dix minutes et la salle, qui souriait, commence à rire, puis à se tordre de rire... en se demandant un peu - avouons-le - si son anglais sera suffisamment bon pour suivre. Oui il le sera ! Car dans le monde où il l’emmène, la gestuelle permet au spectateur de voir ce qu’il doit comprendre. Un peu Chaplin, un peu mime Marceau, Francky O’Right parle pendant plus d’une heure de son pays, the United States of America, et il va loin.
La personnalité de Francky O’Right y est pour beaucoup. À trente et un ans, il a écrit seul son spectacle. Celui qui, sur scène, incarne l’Américain a appris son métier à l’École du cirque, et il a participé à de nombreux spectacles de rue. C’est dire s’il sait se dépasser tout en se maîtrisant et en captant rapidement l’attention de son auditoire. Avec force et talent, qu’il parle du droit à la torture, cher à Bush, de l’Irak, ou il livre sa vision du monde et de ses pays, il porte une parole critique. Tout est fait pour permettre l’évasion et la réflexion, par le rire. Bienvenue au cabaret !
(1) Francky O’Right is Dead, du 5 au 31 décembre, à 20 h 30 (en première partie Elliott 1er), à l’Européen, 5, rue Biot, Paris 17e. Tél. : 01 43 87 97 13.
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